Dans le même temps, le littoral concentre depuis une vingtaine d’années, une occupation humaine de plus en plus importante, conjuguée à une urbanisation rapide, continue et anarchique.
Ces différentes activités tant humaines que météorologique ont considérablement modifié le profil côtier de la ville ; accélérer l’érosion des plages ; affecter de manière profonde les défenses naturelles du littoral ; et lourdement impacter la réserve de sable des plages, lesquelles ne sont pas compensées par l’apport de nouveaux sédiments.
Ainsi, le sable blanc de la plage doit désormais être perçu et considéré comme une ressource épuisable, qu’il convient de préserver et d’en reconstituer les stocks pour éviter de voir disparaître une partie conséquente du territoire littoral au profit de la mer.
Les apports en sable et la disparition de la plage, une dynamique complexe à appréhender
Les apports en sable et la disparition de la plage, une dynamique complexe à appréhender
Ce qu’il faut retenir des deux études hydro-sédimentaires et environnementales menées par les cabinets d’études c’est :
- Le régime des pluies en saison humide et particulièrement l’occurrence de cyclones ou de tempêtes provoquent une pluviométrie importante au niveau du bassin versant du fleuve Morondava, lequel, en crue, va expulser un volume important de sable qui va être progressivement transporté vers la côte.
-> Durant la saison des pluies, lorsque les précipitations sont abondantes, le fleuve Morondava, en crue, va jouer un rôle majeur dans l’apport d’importants volumes de sable, en charriant et transportant ceux-ci vers la côte.
-> Ces sédiments vont ensuite engraisser de manière inégale les plages du littoral en fonction des éléments (vents, courants, marées, houles) ou encore des flores stabilisatrices de sable existants.